Le prieuré de Saint Symphorien, à Saint Lumine de Coutais.
Son origine remonte à la donation faite à l'abbaye de Villeneuve en 1201 de biens fonciers sis en Saint-Lumine.
Aujourd'hui, nous pouvons voir un corps de logis caractéristique du XVIème siècle avec notamment des fenêtres à meneaux en pierre.
La chapelle est plus ancienne et remonterait au XIIIème siècle. Le 17 février 1618 y fut célébré le mariage de Louis de Sesmaisons, sieur de l'Isle, avec demoiselle Françoise de Vauldray, dame de la Haye (la seigneurie de la Haie a droit de justice sur une partie de Saint-Lumine).
Au cours du XVIIIème, les moines désertent le prieuré, mais le domaine de Saint-Symphorien constitue cependant à la veille de la Révolution une des plus belles métairies de la paroisse.
A la veille de la Révolution, trois seigneuries se partagent le territoire de la paroisse :
Le marais commun, la Padiolière, le Pas-Clavier, le Pé-Gobin, la Bromière dépendent de la vicomté de Loyaux qui, anciennement relevait du duché de Bretagne et depuis le rattachement de cette province fait donc partie du domaine royal.
Le reste de la paroisse se divise à part égale entre la juridiction du Prieuré et celle de Villeneuve et la Haie ; ce sont là deux seigneuries ecclésiastiques qui n'ont qu'un droit de basse et moyenne justice, mais qui perçoivent des droits sur les récoltes de céréales et de vin.
Les moines du prieuré de Saint-Philbert et ceux de l'abbaye de Villeneuve sont représentés par des officiers de justice habitant la paroisse telle la famille Reliquet.